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Archives : Hommage à Nelson Mandela alors emprisonné - Cérémonie de remise du Prix 1985

  “L’hommage des avocats à un avocat”
“The award given by lawyers to a lawyer
“El homenaje de abogados a un abogado
“Il tributo degli avvocati ad un avvocato
“Die Hommage von Anwälten zu einem Anwalt
“L'omaggio degli avvocati ad un avvocato
“De award gegeven door advocaten aan een advocaat"


Depuis/Since/Dal/Seit/Sinds 1984

 

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Le XXVIème Prix International des Droits de l’Homme "Ludovic-Trarieux" 2021

a été attribué le mardi 28 septembre 2021,

à

FRESHTA KARIMI

 

Freshta Karimi, 38 ans, (née en 1983 à Kaboul), fondatrice et directrice exécutive de Da Qanoon Ghushtonky (DQG – « a la recherche du droit » en pachtoune), devenue l'une des plus grandes organisations de services d'aide juridique en Afghanistan.
Militante des droits civils et des droits de l’homme active au sein de la société civile, Freshta Karimi a consacré sa carrière à l'amélioration de l'accès à la justice et à la promotion des droits des femmes et des enfants depuis 2002. Elle a commencé à travailler au sein service d'aide juridique avec des avocats de la défensece qui lui a fait choisir de devenir avocate pour aider plus de gens et apporter des changements au sein le système judiciaire. Elle a obtenu son diplôme en droit en 2014 à l'Université Payam-e-Noor de Kaboul et elle a été admise au barreau de Kaboul. En 2006, elle a co-fondé avec d’autres avocats l’ONG appelée Da Qanoon Ghushtonky (DQG Legal Aid) dans le but soutenir spécialement les femmes et les enfants afghans pour qu’ils puissent bénéficier de leurs droits. Avec uniquement du personnel afghan, elle a créé des bureaux d’assistance juridique dans dix-sept provinces. Da Qanoon Ghushtonky a compté jusqu'à 600 cliniques juridiques mobiles et a traité 24.000 affaires criminelles et familiales dans laquelle elle revendique 65% de réussite.
Malheureusement, certains des bureaux ont dû fermer au gré des menaces ou en raison de l'instabilité du pays. Ainsi après avoir défendu une femme coupable de « crime moral », Freshta Karimi a dû fermer son bureau local d’Hérat d'aide juridique aux femmes pour ne pas subir l’opprobre des talibans, qui contrôlent de facto la région. Néanmoins, malgré les menaces , elle a pu réouvrir officiellement le bureau.

Parallèlement, s’est efforcée de lutter contre les travers la justice organe ou magistrats, procureurs et avocats de la défense faisaient souvent l’objet d’intimidation ou de corruption. Pour cela, chaque fois qu’un avocat de Da Qanoon Ghushtonky a rencontré son client dès le début, il lui a expliqué qu’il ne devait pas payer un juge ou un procureur car c’était un « délit ». En 2019, Freedom House a signalé des juges insuffisamment formés et une corruption généralisée dans le système judiciaire, les juges et les avocats étant souvent soumis à des menaces et à des pots-de-vin de la part de dirigeants locaux ou de groupes armés. Le rapport annuel du World Justice Project, publié en juillet 2020, a révélé qu'en 2019, 59% des personnes interrogées considéraient les juges ou les magistrats corrompus ; la corruption était considérée par les personnes interrogées comme le problème le plus grave auquel les tribunaux pénaux étaient confrontés Outre son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Afghanistan, par l'intermédiaire de son organisation, Freshta Karimi s'est efforcée d'accroître la sensibilisation du public aux questions juridiques aux niveaux des districts et des provinces. Elle a également travaillé comme Directrice du Programme des projets pour les femmes avec Medica Mondial Afghanistan. Elle a géré et coordonné des projets pour l’organisation l’Unité des femmes pour la Réhabilitation en Afghanistan et au Pakistan. Les axes prioritaires de son travail ont toujours été le rôle de la loi, l’accès à la justice, les droits de l’homme, les droits des femmes et le problème des sexes. Cherchant à assurer la protection des droits fondamentaux des femmes et des enfants, elle a pris part dans la campagne de promotion de la Loi EVAW (EVAW Law), de la loi sur les avocats (Advocates Law) et assurait la réception de l’aide juridique par les communautés locales. Un des défis qu’elle a surmonté est d’encourager, avec le gouvernement, la modification du code de procédure pénale. Elle est également membre de plusieurs groupes prônant des changements de politique et a beaucoup voyagé pour représenter son organisation et promouvoir diverses questions relatives aux droits des femmes et souligner les préoccupations des femmes afghanes.
Freshta Karimi a reçu en 2010 de la part du gouvernement danois le « 'MDG 3 Champion Torch », (le flambeau de champion de l'Objectif du Millénaire pour le développement 3) décerné à toute personne qui a œuvré pour promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes.

 

 


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BAR OF THE YEAR


La Mention Spéciale du Jury "BARREAU DE L’ANNÉE" 2021
décernée à un barreau pour son engagement au service de l’indépendance des avocats, sa lutte exemplaire pour l’État de droit et pour les souffrances endurées au service des droits de l’Homme, a été attribuée pour l’année 2021 au
Barreau de Beyrouth (Liban).

" CE N'ÉTAIT
PAS SEULEMENT
D'AILLEURS LA CAUSE
ISOLÉE D'UN HOMME
QUI ÉTAIT A DEFENDRE
C'ÉTAIT DERRIÈRE CETTE
CAUSE LE DROIT, LA JUSTICE
L'HUMANITÉ."

 


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